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En réponse à :Les Afro-Colombiens
mercredi 6 octobre 2004
Suite à une rencontre à Bruxelles avec des représentants des communautés afro-colombiennes, j’ai cosigné, avec des universitaires américains et européens, la lettre suivante au Président colombien.
Les afro-colombiens de la côte pacifique, qui ne se reconnaissent guère dans le monde (…)
En réponse à :
> Les Afro-Colombiens
La situation des populations noires du Choco est on ne peut plus dramatique. Il y a à peine 15 ans, celui-ci était le département le plus pauvre certes, mais surtout le plus calme de la Colombie. Les populations noires et indiennes savaient régler leurs conflits en
dehors des expressions violentes dominantes dans la société.
Tout ceci a basculé dramatiquement dans les années récentes, un peu à cause de l’arrivée de la guérilla, mais surtout après les bombardements de l’armée et l’arrivée des paramilitaires. Sous prétexte de chasser les guérilléros, ils ont en effet tué et déplacé les populations civile, avec un objectif économique : transformer cette énorme forêt, réserve monciale de biodivesité, en un champ de monoculture de palmier africain. Ces cultures sont réalisées sur les terres occupés depuis 2 ou 3 siècles par les afrocolombiens, descendants des esclaves. Les paysans sont chassés de chez eux, alors même que légalement la Loi 70 issue de la Charte de 1991 leur reconnaît l’appartenance collective de leurs terres...
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