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En réponse à :Relâche au Venezuela
dimanche 28 mai 2006
Cette semaine, vacances du Parlement européen. Dès vendredi, j’ai filé à Caracas pour essayer de comprendre ce qui se passe, et pour la première fois, j’ai pris un peu de vacances au Venezuela.
Samedi, réunion avec ma « correspondante » au Parlandino, la chaviste Jhanett Sotillo. Elle (…)
En réponse à :
Institut andin de la biodiversité
Dans ce contexte, à quand l’Institut andin de la Biodiversité ? Avez-vous profité de vos vacances - dans le village de pêcheurs ? face à la nature grandiose ? - pour en discuter avec les universitaires écologistes de tout premier plan parmi vos amis désintéressés ? les mêmes qui mènent la "révolution bolivarienne" (un coup dans l’aile) et dénoncent les organisations pour lesquelles ils travaillent (ça c’est le vrai luxe) ?
Les bidonvilles, la santé et les problèmes connexes de la population, même si cela ne coûte "pas si cher" passent après les rêves de l’intelligentsia, qui depuis des siècles a prouvé son intégrité, et c’est pourquoi le monde continue tel qu’il est, sans remords, ni conscience, sans coordination ni passerelle, c’est tout simple : un monde avec des riches et des pauvres, deux clans, deux espèces, les uns pour se taire et supporter les horreurs de la survie, les autres pour s’élever noblement vers la poésie, les générations futures, les paroles et la reconnaissance qui bercent d’illusions la destinée humaine.
Le vrai politique serait celui capable de tisser des passerelles. Il n’y en a pas : au mieux, les politiques sont ceux qui parviennent à exprimer ce qu’ils ont pu glaner ici et là.
Mais au final, cela même n’importe guère car les uns et les autres participeront à la régénérescence de la terre, des arbres et des collines : petits tumulus après longtemps, nourriture des feuilles, soupirs, regrets de l’espace.