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En réponse à :Europe Écologie dans la tourmente des négociations.
lundi 21 novembre 2011
Quelle semaine ! Commencée par le Congrès des Verts Européens, avec un magnifique discours d’Eva Joly,, et une « Déclaration de Paris » sans doute plus hardie que ne sont certains partis verts nationaux, terminée par un accord Verts/PS plus timoré que le propre programme du Parti Socialiste... (…)
En réponse à :
Taux plein et liberté
Attention. Depuis 2003, non seulement on est "proratisé" si on n’a pas tout ses trimestres (ce qui se conçoit) mais en plus on a une "décote". Si par exemple on a 38 trimestres quand il en faudrait 42, on touche moins que les 38/42 de sa retraite calculée sur les 20 meilleures années. Le "taux plein", c’est proratisé au 38/42eme
Dans le débat avec Bachelay et Muet, pendant les 4 premiers mois, nous avons demandé que soit supprimée cette décote-surcote, qui revient à pénaliser ceux qui libèrent un poste plus tôt (et vice versa). Bachelay a dit que c’était cohérent avec la suppression de la défiscalisation des heures sup (même argument) mais que ce n’était pas dans leur programme, qu’il faudrait donc que nous y insistions lors la négociation finale. Visiblement les négociateurs verts avaient d’autres centrales nucléaires à fouetter.
Vous faites bien de parler de "liberté". Ce n’est pas qu’un problème individuel, mais un problème de couple, dont j’ai pris conscience lors des meetings et débats de la lutte de l’an dernier. En général, quand le (la) premier du couple atteint sa retraite à taux plein, il ne peut pas "profiter de sa retraite" tant que l’autre reste coincé(e). Il y a un certain consensus que ce n’est pas si grave (de partir sans ses trimestres complets) si du moins on peut partir à taux plein. Donc cette mesure (la décote) a un double effet négatif sur l’emploi.