Intervention d’Alain Lipietz dans le cadre de la série consacrée au regard porté par les politiques sur les crises économiques, climatique et sociale.
Après Michel ROCARD le 3 mars dernier, Alain LIPIETZ vient le mardi 31 mars au Club Stratégies nous livrer son analyse de la crise.
Et sa vision des pistes précises d’action qu’il entrevoit.
Michel ROCARD nous a livré une analyse extrêmement fine, documentée, précise, passionnante de la crise actuelle. Des limites et des voies d’avenir pour l’Europe. Et des voies d’action possibles pour la société civile.
Avant-première, extrait de séance : Michel Rocard : des réponses à la crise
Pour Alain LIPIETZ, économiste « vert », préparer l’avenir cela signifie comment passer de cette crise - crise profonde dont le déclencheur du surendettement des ménages américains signe peut-être la fin d’une époque de la mondialisation - à un « New Deal Vert ».
New Deal qu’Alain Lipietz appelle clairement de ses vœux. Qui implique, dans cette visée, sans doute de nouvelles formes de régulation, à l’échelle de grands ensembles fédérés : la Chine, l’Europe, les États-Unis, l’Inde…
Avec des modèles de consommation qui devront être plus économes en matières premières, en déchets, en pollutions de toute sorte. Modèles qui pourraient appeler d’autres organisations du travail et d’autres compétences pour des créations d’activités nouvelles (le recyclage, etc.) ou anciennes (l’agriculture, etc.), à nouveau fortement consommatrices de travail et d’ingéniosité humaine.
De l’intervention d’Alain Lipietz, nous attendons beaucoup, que ce soit en terme d’analyses ou d’ouvertures vers des solutions possibles à la crise financière, économique et sociale que nous traversons.
Pourquoi ?
Parce que comme il est souvent suggéré, que ce soit outre-Atlantique ou en Europe, les solutions vertes à la crise s’imposent.
Certes l’économie mondialisée telle que nous l’avons connue risque de sortir complètement transformée de la période que nous traversons. Peut-être même le modèle économique au sein duquel nous vivons est-il atteint au cœur. S’il en est ainsi il nous faut dès maintenant penser autrement, inventer autre chose, trouver de nouvelles régulations.
Toutes ces questions nous, qui sommes en charge de la ressource humaine et de la production des compétences, nous ne pouvons pas les éviter sauf à considérer, comme il se passe si souvent aujourd’hui, que la procédure et la bonne démarche de mise en œuvre valent réflexion sur le fond.
Lieu :
AgroParis Tech
Site de l’ENGREF
19, avenue du Maine
75015 Paris