Le Parisien du 27 septembre publie le premier sondage IFOP.
1er tour :
– Liste UMP, dirigée par Copé : 25%
– UDF, Santini : 20 %
– PS_PC, Huchon : 25 %
– Verts, Contassot : 10 %
– FN, Marine Le Pen : 13 %
– LO-LCR, Besancenot : 7 %
–
Au second tour , droite bat gauche, à 54 % si c’est Santini, à 51 % si c’est Copé.
– La force du vote Vert, à comparer aux 7,7% des Grünen bavarois. Je pense que ce sondage la sous-estime encore. Mon impression (encore confirmée par une diffusion de tracts ce matin au marché de Villejuif) est que nous sommes actuellement plutôt à 12 %, et ascendants. Les sondeurs, qui savent que les sondés exagèrent leur propension à voter Verts, redressent pour nous à la baisse leurs données brutes, mais de combien faut-il le faire ? Impressionné par les déclarations tonitruantes de certains leaders Verts au mois d’août, qui nous donnent à 3 %, l’institut à peut-être trop « redressé ».
– L’équilibre droite-gauche reste en défaveur de la gauche en Ile de France, mais il est maintenant assez étroit, alors même que le second tour n’est pas évalué en triangulaire. Pourtant, l’hypothèse d’une liste FN au second tour est très probable et permettrait à la gauche de garder la Région…
– … à condition bien sûr que les trotskistes ne franchissent pas eux aussi la barre des 10%. Ici, ils sont contenus à 7% parce qu’une liste Verte leur barre la route (et serait en position de se maintenir, ce qui lui assure le rapport de force maximal pour négocier la fusion). Si pas de liste Verte au premier tour, nos 10% d’électeurs peuvent très bien se partager en 1% pour la droite, 6% pour la gauche et 3% pour l’extrême gauche, qui est alors en position de se maintenir et de faire perdre la gauche.
L’autonomie au premier tour est plus que rentable pour les Verts : elle est nécessaire pour que la gauche garde la région.